Fontcouverte
 

Traitement du cadastre de Fontcouverte

L’utilisation des documents disponibles pour la paroisse de Fontcouverte nécessite une importante mise en forme de ceux‑ci. Si les informations de la tabelle générale (liste des propriétaire et des parcelles qu'ils possèdent) sont assez classiques à gérer dans une base de données, la mappe (la carte des parcelles), par son support cartographique, impose une très importante mise en forme recourant à un logiciel de gestion de ces informations topographiques.

Débute alors une longue recherche tentant de rapprocher la mappe de la tabelle pour vérifier la qualité des informations acquises afin de déterminer les limites de validité, les anomalies ou erreurs à corriger lorsque cela est possible des documents d'archives.

Le travail sur la tabelle, bien que relativement simple, pour la mise des informations dans une base de données, est très volumineux. Une difficulté est la transcription efficace dans la base des informations recueillies oralement par le géomètre et le trabucant comprenant mal le langage de Fontcouverte. Des noms de personnes ont ainsi dû être corrigés afin d’éviter les diverses versions possibles d’un même nom. Les noms de lieux‑dits posent les mêmes problèmes, les indicateurs de la paroisse ne faisant probablement pas de grands efforts pour être compréhensibles. Sont‑ils d’ailleurs compétents pour connaître les limites précises de tous les lieux‑dits de la paroisse ? Nous avons dû établir une liste correcte de noms évitant les imprécisions liées au langage et à la façon des géomètres d’organiser leurs parcours au travers du terroir. La longue liste des termes décrivant l’activité exercée (champ, pré, pâturage, bois maison, rocher...) sur chaque parcelle a dû, elle aussi, être « normalisée ». Disposant de photos numérisées d'une précision insuffisante, nous ne pouvons sérieusement mettre en doute le calcul des surfaces à partir des relevés du géomètre. Par contre la conversion des unités agraires piémontaises en unités de Fontcouverte est très satisfaisante. Enfin, la productivité par journal des parcelles est souvent en partie illisible mais ne présente pas d'intérêt pour notre étude actuelle.

Concernant la mappe, la principale gêne dans son traitement provient de l’insuffisance de la qualité de définition graphique des photographies de la mappe et, ce, même avec le recours aux photos détaillées. La grande majorité des parcelles est correctement cartographiée. Cependant des lacunes dans les signes particuliers (par exemple lors de traversées de parcelles par un cours d’eau ou un chemin) se manifestent introduisant des ambigüités dans le tracé de certaines parcelles, des limites de parcelles peuvent disparaitre ou au contraire être créées de façon indue de notre part à la lecture de la photographie de la mappe. Quant aux couleurs censées représenter la nature de l'usage du terrain suivant un code précis, elles sont souvent trop passées pour être efficacement utilisables. Enfin, la difficulté majeure provient des numéros des parcelles. Ils représentent pourtant le seul lien entre la mappe et la tabelle. Peut‑être les numéros étaient‑ils lisibles sur la mappe d’origine ? Ce n’est pas le cas dans les photographies que nous avons traitées. Le code utilisé pour la numérotation des très petites parcelles, les maisons en particulier, devient très souvent impénétrable. On trouve même des parcelles mal ou non numérotées.

Nous avons dû alors avoir recours au traitement simultané des deux sources, combler ainsi de nombreuses lacunes et corriger nombre d’erreurs de numérotation dans la mappe. En définitive, la très grande majorité des parcelles ont pu être traitées correctement, quelques dizaines pouvant l'être de façon plus ou moins incertaine, voire intraitables.

Dans ces conditions, nous admettons que la paroisse de Fontcouverte comprend en définitive 10 262 parcelles incluses au cadastre (y compris des parcelles X partagées en X1/2, X1/3, X1/4 que nous notons Xbis, Xter, Xquater).

Dans la tabelle une seule parcelle n'apparait pas située d'après la mappe sous le n° 5082 sur la place face à l'église.

Des détails plus précis sont donnés concernant particulièrement :