Fontcouverte
 

Les « mas » de la paroisse de Fontcouverte

Les noms des « mas » (ou de lieux‑dits) de Fontcouverte ont‑ils un sens particulier ?

Les noms des lieux‑dits où sont situées les parcelles de Fontcouverte sont collectés dans le cadastre de 1730 sous la rubrique « Mas ». On retrouve cette terminologie « Mas » dans les documents notariés de l’époque ; elle a donc bien cours à Fontcouverte en 1730 mais a perdu sa référence à la « manse » mérovingienne, carolingienne ou médiévale, terres d’un seigneur cultivées par un affranchi.

Dans le cas du cadastre, il s’agit d'un nom de lieu utilisé par les habitants de Fontcouverte tel qu’ils le pratiquent tous les jours dans leur patois et retransmis sur le terrain par voie orale au géomètre ou au trabucant chargés de l’inscrire sur leurs livres au fur et à mesure de leur progression. Ce nom est ensuite reproduit sur les divers livres successifs entretenus sur place puis à Chambéry pour l’établissement de la tabelle générale de la taille. On peut noter que ces noms de mas sont beaucoup moins détaillés que ceux de lieux‑dits utilisés dans les documents notariés rédigés par des autochtones.

Le géomètre est souvent d’origine piémontaise, voire milanaise. Un des géomètres de Fontcouverte pourrait être « français » mais, probablement originaire d'une ville, n'est pas obligatoirement compétent, lui non plus, en patois ! Il est certain que l’enregistrement saisi sur le terrain est périlleux. Puis, les personnes chargées du traitement des données à Chambéry tentent de comprendre ce qui est écrit en déformant éventuellement les noms dans la mesure où ils ne connaissent pas les particularités de Fontcouverte. Un même lieu‑dit est ainsi transcrit de façon fluctuante suivant le locuteur local éventuellement variable dans les diverses parcelles d’un même lieu‑dit.

C’est ainsi que nous trouvons dans la tabelle générale environ 600 formes distinctes de noms de mas.

Les difficultés de reconnaissance des mas sont donc importantes et leurs causes multiples.

Un aperçu des approximations de compréhension et de transcription.

Nous ne retenons ici que quelques exemples caractéristiques.

Les « Plans », nombreux et divers à Fontcouverte dès que la topographie présente un replat relatif, sont écrits systématiquement « Plein » ou « Plain » mais jamais « Plan », tel « Le Plain Chant » (on croit sortir de l’Eglise !) pour « Le Plan du Champ » appelé actuellement Planchamp.

Une grande ambigüité apparait dans le vocable générique « Mollard » si l’on se trouve sur un bombement de la topographie… et il y en a beaucoup ! Nous avons pu reconnaître les lieux‑dits « Le Mollard », « Le Gros Mollard », « Le Mollaret », « Molaron », « Mollard Buffard », « Mollard du Chêne », « Mollard Gévoudaz », « Mollard Ghigon », « Mollarout »… Ces mas précisés pour les parcelles sont alors très mal caractérisés. Pour le seul toponyme particulier « Mollarout », on le trouve en deux localités distantes de plusieurs kilomètres, l’une étant appelée « Mollaret » contrairement au cadastre actuel. Mais de nombreuses erreurs ou simplifications sont à corriger pour localiser une parcelle dans le mas du bon « Mollard ». « Le Mollard du Quin » dit aussi le « Mollard du quart » est en fait le Mollard du Coin et il y a deux Coins dans la paroisse très distants l’un de l’autre.

« L’Arselle », « Les Arselles » et « L’Arsellaz » sont trois toponymes que nous avons pu localiser bien qu’ils soient très souvent utilisés de façon indistincte. On peut d’ailleurs les rencontrer sous des appellations curieuses comme « Les Garcelles » ou « Les Jarcelles ». Une question d’oreille du géomètre et d’écriture des scribes de Chambéry !

La « Côte du Chatelard » devient « A Côté du Chatelard » ce qui peut être ambigu. « A Côté du Chatelard » traduirait une difficulté de dénomination en bordure du Chatelard mais en fait il s’agit bien de la « Côte du Chatelard ».

Le lieu‑dit « Les Côtes » est également transcrit en « Les Coutes » puis « Les Couttes », souvent en « La Cuotte » et aussi « L’Ecoute » et « Les Ecoutes ».

« La Rosetta » c’est bien sûr la Rochette !

Il existe deux mas répondant aux écritures « Le Bois », l’un au dessus de Charvin, l’autre au dessus de La Toussuire. Nous avons dû les distinguer en « Le Bois » et « Au Bois » qui existent dans la toponymie actuelle.

De même, autour de Charvin, des mas comme « Sur Charvin », « Prés sur Charvin », « Au dessus de Charvin » sont des mas dispersés au voisinage de Charvin mais également regroupés près du Mont Charvin.

L’exemple le plus étonnant d’incompréhension est les formes que prend le lieu‑dit « l’Arénaz » situé sous la Rochette. La prononciation locale est certainement l’Arène mais voilà ce que l’on trouve : « L’Arenne » (ici, on croit bien entendre le propriétaire d'une parcelle du mas) mais aussi « La Renna » et « La Renne » et, moins évident, « La Reine », « Laragné  », « L’Aragnée  ». On échappe de justesse à « L’Araignée » !

Ces surprises seraient sans grande importance, voire amusantes, si l’on ne cherchait pas à localiser de façon précise les parcelles dans l’ensemble de la paroisse. Cela est pourtant indispensable, pour chaque parcelle, à nos études.

Une liste réduite des noms de lieux‑dits

Pour remédier à cette diversité qui, si on la conservait, ne conduirait pas à une idée correcte des mas, nous avons dû regrouper les termes très voisins ou présentant une logique de transformation très probable.

Après de longs exercices dont le principe est décrits ci‑dessous, nous avons pu couvrir le territoire de la paroisse de Fontcouverte par 117 noms de mas seulement, noms que nous appelons « normalisés » et retracés sur la carte suivante.

Les 117 mas normalisés de Fontcouverte en 1730

Pour en arriver là, nous avons reporté sur la mappe de Fontcouverte les parcelles correspondant à chaque toponyme sous sa forme initiale donnée par la tabelle, en utilisant le lien du numéro de parcelle commun aux deux documents.

Dans les meilleurs cas, les parcelles sont bien regroupées au plan topographique. Le nom du mas traité est alors considéré comme correct et sans ambigüité. Dans les nombreux autres cas moins favorables, des parcelles sont plus éparses et il faut alors rechercher si l’interprétation de la tabelle n’est pas erronée (erreur du personnel de la mappe ou, de notre part erreur de lecture parfois bien difficile tant sur la mappe que sur la tabelle). Plus complexe est le cas d’un toponyme se répartissant dans plusieurs localités différentes. Il s’agit alors d’interpréter la tabelle dans laquelle on peut constater une « erreur » répétitive, soit dans le relevé du géomètre, soit dans l’établissement des listes de la tabelle.

L’opération entre la mappe et la tabelle est à reprendre autant de fois qu’il est nécessaire pour arriver à une répartition logique des noms de lieux‑dits strictement indispensables. Le recours aux toponymes du cadastre actuel facilite ce travail mais certains toponymes ont changé ou disparu depuis 1730. Les toponymes en « Mollard… » sont de ce point de vue particulièrement ambigus et nous n’excluons pas certaines approximations de notre part.

A titre d'illustration, parmi les nombreuses causes d’erreurs possibles, nous notons la suivante qui illustre une anomalie qu’on ne peut pas imputer au géomètre mais au travail de copie du personnel du cadastre de Chambéry, travail réalisé afin d’établir, pour un propriétaire, la liste de ses parcelles qui peuvent  être situées dans des lieux‑dits de localisation dispersée.

Pour cela il faut savoir que très souvent à l’époque, dans une liste où apparaissent successivement des textes répétitifs, des noms de lieux‑dits par exemple, le texte complet n’est généralement pas reproduit après la première citation mais seulement mentionné sous la forme « audit » (= au lieu comme dit ci‑dessus).

Dans l’exemple suivant, susceptible d’une correction très simple et pratiquement certaine (erreur retrouvée dans d’autres cas), le lieu‑dit des Lambert à gauche en vert, dont les parcelles sont relativement bien regroupées, comporte une parcelle insolite bleue appartenant par sa couleur au lieu‑dit du Mollard Gévoudaz à droite en bleu

Le texte ci‑contre de la tabelle révèle immédiatement l’erreur. La permutation des informations à droite du numéro de parcelle des lignes des parcelles 5241 et 5254 restitue la parcelle 5241 aux Lambert et non au Mollard Gévoudaz. De l’abus des simplifications « audit » !

Des exemples de « mas » à Fontcouverte

Quelques noms de mas choisis pour être présentables permettent de se faire une idée de la rigueur d’appellation des lieux‑dits par les Fontcouvertins... du moins dans la tabelle de 1730.

Planchamp




De nombreuses parcelles sont bien regroupées, seulement coupées par quelques chemins. Manifestement, ce toponyme est perçu de façon claire par les indicateurs et le géomètre. On doit simplement noter que les noms affichés dans la tabelle et issus du livre du géomètre sont perçus généralement avec de nombreuses variantes cependant sans ambigüité.

Les Prés de la Ville


Ce toponyme présente les mêmes caractéristiques que le précédent mais le bord sud est moins bien défini.

Le passage répété du géomètre dans des parcelles à cheval sur une limite de lieux‑dits peut conduire à des hésitations dans le nom à retenir. Mais il peut bien s'agir également d'un flou de dénomination suivant les locuteurs.

Riortier‑Dessus, La Bize et Riortier‑Dessous



Riortier‑Dessus en jaune
La Bise en violet
Riortier‑Dessous en vert



Ces 3 toponymes, comportant de nombreuses parcelles, sont globalement bien individualisées mais des parcelles de La Bise sont incorporées à Riotier‑Dessus et inversement. Les distinctions des indicateurs ne sont pas très strictes à moins que ce soit le géomètre qui ait eu des parcours erratiques entre les toponymes. Enfin, Riortier‑Dessous comporte des parcelles de Riortier‑Dessus. Il s’agit là de problèmes d’écriture, le suffixe ‑Dessous ayant été certainement omis lors des levés ou des retranscriptions.


La Perrière de Charvin et Les Pales




La Perrière de Charvin en violet
Les Pales en bleu


Le toponyme de la Perrière de Charvin présente un centre bien circonscrit mais diverses parcelles sont dispersées à une certaine distance au milieu d’autres toponymes. Manifestement, le lieu‑dit souffre d’une certaine imprécision. Le toponyme des Pales présente la même dispersion ce qui confirme la difficulté des indicateurs à situer les limites des lieux‑dits.

Les Anselme et les Ancelin



Les Anselme en vert
Les Ancelin en jaune


Ces deux toponymes sont un rare exemple d’imbrication de deux noms de mas. Il ne s’agit pas de lieux‑dits au sens habituel de lieu mais d’une définition par les noms des propriétaires (d'origine ?) Peut‑être un certain Ancelin a‑t‑il voulu affirmer sa propriété en 1730 en érigeant celle‑ci en mas ? Seul le lieu‑dit Les Anselme est bien connu de tous temps.

Le géomètre est censé opérer par mas et donc bien cerner ceux‑ci. En fait, il ne connaitra la surface réelle d’un mas que lorsqu’il en aura fini avec lui. Par ailleurs, il est contraint par la réalisation topographique de ses levés successifs et ainsi doit passer et repasser sur des limites peu nettes. L'interlocuteur local du géomètre a‑t‑il seulement une idée très précise de tous les lieux‑dits de Fontcouverte ? Le principal c'est que chacun retrouve ses champs.

Les types de noms de mas

Notre méconnaissance du patois de Fontcouverte et la faible qualité des retranscriptions des noms de lieux‑dits limitent fortement notre compréhension de la signification profonde des toponymes donnés dans la tabelle. On peut au moins reconnaitre les catégories suivantes.

Les noms liés au relief ou à des particularités morphologiques ou à la nature du terrain sont de loin les plus nombreux : le Crêt de la Blaise, le Mollard Ghigon, le Plan des Rois, la Côte du Bois, Combe Bérard, La Traverse, mais aussi La Roche des Vincent, Derrière la Roche, La Lause, La Perrière de Charvin, Les Glaires, Les Gravières et bien d’autres plus ou moins reconnaissables.

Il peut aussi s’agir des modes de culture ou de la végétation comme Les Prés Badier, Champs Pérousaz, Le Bois, Buissonnière, Les Vernes, La Bruyère (en fait actuellement La Brévière).

Ainsi, nos ancêtres ne cherchent pas très loin pour nommer leurs terres. Ils utilisent simplement, dans la grande majorité des cas, un terme représentant la topographie ou le terrain tels qu’ils les voient.

Des noms de village peuvent servir à définir un lieu‑dit les environnant dès qu’ils ont une particularité : La Rochette, Fontcouverte, Chavonaz ou Chavanoz (pour un lieu‑dit en limite de paroisse), Maison Blanche…

Certains lieux‑dits ont gardé le nom des fondateurs (ou plutôt refondateurs à l’époque historique) de peuplements : Les Lambert, Les Anselme… Il s’agit pour nous de prénoms qui servaient au Moyen Age de noms. Inversement, des lieux‑dits pourraient être à l’origine des noms de familles afin de distinguer les membres de familles abondantes par des noms doubles dont l’une des deux parties, celle toponymique, a été ensuite abandonnée. Nous connaissons, dans l’état civil, des Sibué devenus plus tard dans les registres Sibué Alpettaz, puis Sibué Alpettaz Chavonnaz, enfin redevenus des Sibué aux périodes récentes. De même, un lieu exposé au soleil (un adret) est sans doute à l'origine du patronyme Adreyt.

Mais bien d’autres nuances nous échappent que les locuteurs du patois pourraient identifier.

De quand date ces appellations toponymiques ?

Beaucoup de toponymes n’ont sans doute que quelques siècles d’existence. Mais peut‑on remonter dans le temps pour certains d’entre eux ?

Nous nous référons ici aux dires des spécialistes de la toponymie alpine.

On sait que l’Europe a été progressivement couverte par d’importantes migrations venant du Moyen Orient, voire d’Asie, lorsque la fonte des glaces a permis la reconquête des terres par la végétation. Ce fut un phénomène progressif connu pour débuter environ quatre ou cinq millénaires avant notre ère dans les plaines du nord de la France avant de s’étendre à notre région montagneuse. Une dernière grande migration a couvert l’Europe de peuples de langage indo‑européen au cours du premier millénaire avant notre ère, tels les Celtes.

Sans doute impressionnées par les traits imposants du nouveau paysage qui les environnait, ces peuplades, en cours de sédentarisation, ont dû pour communiquer se faire une carte mentale et orale de leurs nouveaux lieux de vie, en donnant simplement un nom aux grandes particularités frappantes. Les montagnes et les vallées encaissées étaient d’importants repères qui ont reçu des toponymes. Ces derniers, du fait de l'isolement relatif des populations dans leurs montagnes, ont longtemps perduré, bien que généralement très altérés progressivement il y a déjà bien longtemps. Ces premières appellations pourraient remonter à l’époque des mégalithes que nous retrouvons près de la chapelle du Villard.

Ainsi, certains toponymes de montagnes, de fonds de vallées, de rivières présenteraient très souvent des particularités que l’on rencontre de l’Atlantique à l’Oural et au Moyen Orient. Partons donc à la recherche hasardeuse de ces très vieilles appellations, s’il y en a, à Fontcouverte.

On peut constater sur l’ensemble d’une grande moitié méridionale de Europe que de très nombreuses montagnes ou lieux élevés ont des noms commençant par BAL ou BEL comme Belvarde, Belmont et même La Belle Etoile, forme moderne d'un ancien toponyme sérieusement érodée et doublée… Ces racines seraient la trace de civilisations pré indo‑européennes apparues avant celles des langues dites indo‑européennes dont la dernière serait celle de nos ancêtres les Gaulois. Avez‑vous remarqué qu’un des sommets les plus hauts à la limite entre Fontcouverte et la vallée des Villards s’appelle la Tête de BELlard ?

Cherchons maintenant dans la profondeur des vallées. Les anciennes racines GAR, GAV, GEV correspondent très généralement à des ravins, des gorges encaissées. Ne serait‑ce pas le cas de notre lieu‑dit GEVoudaz au bord des gorges de l’Arvan ?

Et justement nombre de nos rivières alpines ont un nom commençant par AR ou ARA : l’ARve, l’ARly, l’ARc … et l’ARvan. L’Isère elle‑même (Isara dans les vieux textes par déformation de AR‑IS‑A) aurait la même origine qu’elle partage sous des formes très voisines avec de très nombreuses rivières dans l’ensemble de l’Europe.

Notre attention a été attirée dans la tabelle par le lieu nommé « Rancheveau » ou « Roncheveau », lieu situé sur le versant nord‑est de la pointe de La Roche Charvin tombant dans les gorges de l’Arvan. Il nous rappelle le Roncevaux de la Chanson de Roland qui y sonne du cor dans l’extrémité des Pyrénées où l’on parle le Basque.

Chez nous, Ranc serait une déformation de la vielle racine pré‑indo‑européenne CAR signifiant rocher, écueil, encore utilisée dans les patois alpins (nous en connaissons un cas, une vire située à mi-hauteur des hautes falaises du Vercors dominant le Triève au sud de Grenoble). La racine aurait été tant utilisée qu’elle aurait été fragmentée, réduite en R et rhabillée par la suite suivant des règles de phonétique connues des spécialistes de la toponymie alpine. On doit bien reconnaitre que le lieu‑dit Rancheveau est particulièrement rocheux dominant l’Arvan. Mais il est certain que bien peu de chevaux ou de veaux ont dû y passer ! Il faudrait, là aussi, revenir à la racine GAV, GAR, signifiant ravin ou gorge encaissée, que nous avons trouvée à Gévoudaz, racine également usée par son emploi très fréquent en CAV qui a donné plus tard, après le passage du latin, CAVAL, autant dire cheval et chevaux pour ceux qui avaient déjà perdu le sens de la racine. Rancheveau pourrait, comme le fait très souvent la toponymie, être la juxtaposition de deux racines rassemblant ici l’idée de rochers‑gorge profonde. C’est bien le cas sous La Roche de Charvin ! Coïncidence ?

Pour en revenir à Rolland de la chanson de geste, la tradition le fait sonner du cor dans le Cirque de GAV‑AR‑nie, région de vallées profondes, située très à l’est de Roncevaux, et où la plupart des torrents sont des GAVes. Encore des coïncidences ?

Comme nous venons de le voir, ces très vieilles racines auraient été progressivement transformées par les invasions successives qui les auraient incorporées et adaptées à leurs différentes langues. Elles auraient été reprises, souvent par agglutination, en les déformant de nouveau dans nos écritures latines. Après le patois franco‑provençal, il a fallu encore passer au français pour arriver à nos cadastres récents qui, bien que peu espacés dans le temps, montrent encore des transformations dans les toponymes de Fontcouverte.