Fontcouverte
 

Registres 1861 - 1871, 1872 - 1880, 1881 - 1890, 1891 - 1900
des décès de la mairie

                       
1861-1871 1872-1880 1881-1890 1891-1900

La rédaction des actes n'ayant pas évoluée dans la période 1861-1900, nous regroupons les commentaires concernant ces divers registres.

Les actes rédigés en français sont une rédaction manuelle d'un modèle fourni par l'administration.

Les informations sont très complètes et souvent redondantes, un acte tenant sur une demi page en moyenne.

On trouve d'abord l'identité des deux déclarants réglementaires avec leurs nom, prénom, âge, domicile, profession. L'un d'eux est généralement un parent très proche du mort (parent, conjoint), le lien de parenté étant précisé. Le second peut aussi être un parent mais bien souvent il s'agit d'un voisin, voire un habitant du Chef Lieu facilement mobilisable, en particulier le secrétaire de mairie lui-même.

Vient ensuite le mourant dont l'identité personnelle est complétée par la mention précise de ses parents et de son conjoint s'il est marié. Ses lieux de naissance et d'habitation sont précisés, parfois de façon incertaine, information particulièrement utile pour les immigrants.

Transcription rapide par le maire de Fontcouverte du décès
de Cyrile Rossat à l'hôpital de Saint-Jean le 19 septembre 1861
Il est précisé si la mort est intervenue au domicile du mourant ou chez quelqu'un d'autre ainsi que la date et l'heure du décès.

Il est alors pratiquement impossible de manquer la naissance ou le baptême du mourant. Pour les personnes nées sous le régine sarde et mortes sous le régime français il reste cependant le problème des différences de prénom au baptême et au décès.

Un cas particulier est celui des enfants morts très rapidement. A la mairie, la mort de l'enfant n'est enregistrée qu'à sa présentation à l'officier d'état civil. Il est alors déclaré sous les termes d'« enfant présenté sans vie » sans que l'on sache exactement combien de temps il a vécu. Est-il mort-né c'est à dire mort dès sa « naissance » ou est-il un faux mort-né mort quelques instants plus tard ou encore bien né mais mort après un jour ou plus suivant la précipitation des déclarants à venir à la mairie ? Ce détail peut être cependant connu grâce aux actes de baptême des archives de la Cure où l'on peut trouver des informations utiles liées au mode de rédaction (baptême à la maison ou baptême complet). On trouve enfin des discordances sur la date de décès entre les actes religieux et laïcs de l'ordre de un jour. Quoiqu'il en soit, des naissances réelles peuvent manquer à l'état civil alors qu'autrefois on rencontrait des enfants morts-nés ou faux morts-nés pourvus d'une mention de baptême. Ces cas concernent peu d'enfants, de l'ordre de deux à trois par an.

Des retranscriptions d'actes de décès survenus hors Fontcouverte (mentions marginales) sont en principe faites ce qui est très utile pour connaître la mort plus ou moins lointaine d'un Fontcouvertin.