Fontcouverte
 

Légende des rubriques des paroisses analysées

Situation

Elle est approximativement figurĂ©e sur une petite carte de Savoie. La paroisse est caractĂ©risĂ©e par sa distance (calculĂ©e Ă  vol d’oiseau dans la mesure oĂą cette distance est bien plus courte pour nos ancĂŞtres avec leurs chemins que celle de nos routes goudronnĂ©es) par rapport Ă  un repère : Saint-Jean-de-Maurienne pour la vallĂ©e de l’Arc, le confluent de l’Arc et de l’Isère pour les paroisses jouxtant l’Isère.

Lorsque la population n'est pas dispersĂ©e il est donnĂ© un extrait de la Mappe sarde indiquant clairement l'organisation des maisons en bourgs compacts dans les annĂ©es 1720 ‑ 1730.

Altitude

Il s’agit généralement de celle du chef-lieu. Si les habitations s’échelonnent sur un versant les altitudes extrêmes sont signalées.

Population

Nous ne connaissons pas de dénombrements des populations en Savoie au début du XVIIème siècle. Nous reprenons simplement les informations disponibles dans la bibliographie sans contrôle précis :

A la vue des informations ainsi disponibles nous proposons une estimation parfois incertaine du volume de la population n’intervenant que dans des paramètres n’impliquant pas les dates d’épidémie.

Activités

Il s’agit des activités économiques de la paroisse telle qu’on les connaît, si c’est le cas dans la bibliographie. La très grande majorité des paroisses ont une activité agropastorale.

Habitat

Pour ce qui nous concerne (à savoir les conditions de propagation de la peste), il s’agit principalement de savoir si la population est resserrée dans un groupe de maisons ou disséminée dans de nombreux hameaux ou maisons isolées, caractéristique susceptible d’influencer le mode de propagation de la peste.

Lacunes des archives traitées de 1628 à 1632

Cette indication permet de préciser les difficultés d’interprétation des archives au voisinage de 1630. En pratique nous utilisons cependant toutes les années disponibles lorsque cela est utile (estimation de la mortalité naturelle en particulier).

Mortalité naturelle annuelle

Généralement assez grossièrement estimée et dépendant directement du volume de la population, elle permet d’avoir une idée approximative, voire aléatoire, du nombre de décès survenant pendant la période épidémique à déduire de l’ensemble des décès enregistrés.

Début et fin d’épidémie

Nous avons établi une méthode de détermination de ces dates qui, si elle n’est pas toujours précise est au moins appliquée systématiquement. La date de début est souvent assez facile à identifier. Cependant, dans un nombre de cas non négligeable, l’amorce de l’épidémie se fait progressivement si bien qu’elle se distingue mal de la mortalité naturelle. Une indécision de plusieurs jours, voire plus d’une semaine est possible.

La date de fin est généralement encore plus ambigüe l’épidémie ayant tendance à disparaître progressivement.

Décès pendant la période d’épidémie

Ils donnent le nombre de tous les décès enregistrés pendant cette période quelle que soit leur cause. Ils comprennent donc des décès pesteux ou naturels sans distinction possible sauf si les archives précisent que les décès sont pesteux.

Taux de décès toutes causes confondues

C’est le rapport du nombre de décès enregistrés durant la période épidémique au volume de la population retenu pour 1630.

Développement de l’épidémie

Cinq graphiques donnent les dĂ©cès de la pĂ©riode Ă©pidĂ©mique et quelques commentaires :

Ces quatre graphiques représentent l’épidémie sous des aspects différents permettant d’en percevoir le mieux possible le déroulement et, éventuellement le commenter.